Quelques idées pour une stratégie e-Gov

Pour soutenir et assurer le développement économique durable d’un pays, les gouvernements ne peuvent pas faire abstraction des évolutions actuelles des technologies du numérique, les réseaux fibre haut débit, la 4/5G, le 3D printing, le Cloud Computing, la mobilité, le big Data,  l’Internet of Things , etc… Au contraire, ils doivent s’appuyer dessus. Le concept de e-governement prend ici toute son importance et celui-ci a déjà plusieurs années d’existence. L’e-Gov doit devenir une préoccupation essentielle non pas seulement des gouvernements des pays développés, mais aussi des pays en voie développement.  Il est important de souligner que de nombreux pays en voie de développement sont bien avancés dans cette initiative.  Je souhaite dans cet article partager quelques idées qui pourraient enrichir une stratégie e-Gov. 

L’e-Gov désigne l’utilisation des technologies de l’information et de la communication par les administrations publiques visant à rendre les services publics plus accessibles à leurs usagers et à améliorer leur fonctionnement interne.

Il ne s’agit pas seulement de mettre en place des portails web gouvernementaux pour accéder aux différents services administratifs, mais de revoir l’ensemble des processus administratifs,  de procéder à la digitalisation de ceux-ci, et de mettre en place les interactions (numériques) entre ces différents processus.

Une stratégie e-Gov a généralement des objectifs axés sur trois principaux points.

Les objectifs d’une stratégie e-Gov

La digitalisation des processus administratifs

  • La mise en ligne des services administratifs au profit des citoyens, des entreprises
  • L’automatisation des processus qui engendre la réduction de la corruption, la transparence et in fine la bonne gouvernance
  • La réduction des coûts de traitement de l’information pour les services administratifs

Des services orientés vers les citoyens

  • L’amélioration de la qualité des services par la réduction des temps de traitement
  • La participation active des citoyens aux décisions et actes de leur pays
  • Un canal de communication des gouvernements à destination des citoyens
  • La prise en compte de la protection de la vie privée

La connexion des différents entités publiques (les administrations) et privées (les entreprises)

  • La promotion de l’interaction et du travail collaboratif entre les différents services administratifs
  • L’amélioration de l’interaction et du travail collaboratif entre les différentes administrations et les entreprises

Quelques principes à prendre en compte dans une stratégie e-Gov

  1. L’open Source

Par le fait que les solutions Open source ont peu ou pas de coûts de licences ou de maintenance

Les codes sont ouverts, permettant une amélioration continue des solutions en toute indépendance vis-à-vis d’un quelconque éditeur.

On ne se limite pas uniquement aux systèmes d’exploitation (nous avons tous en idée les serveurs Linux), l’offre open source est riche et variés dans le BIG Data avec   Hadoop par exemple, dans les bases de données avec du PostgreSQL, du MySQL,  MongoDB, Cassandra, dans le  cloud Computing avec OpenStack, dans le matériel avec Open Compute.

L’offre Open-Source pourrait faire l’objet d’un article à elle toute seule.

  1. Des API ouverts

Pour permettre une communication entre les différents processus administratifs, l’exigence d’avoir dans tous les systèmes qui sont développés des interfaces de communication (API) ouverts qui vont permettre à différents processus ou systèmes d’échanger des informations.  Ces API ouverts vont permettre le développement de web services, qui faciliteront des échanges de données entre par exemple l’administration fiscale et l’administration foncière ou le registre de l’Etat Cicil.  Les standards web services de type SOAP ou REST à prendre en compte.

  1. Les opportunités du Cloud Public

En tenant compte de la sensibilité des services ou des informations traitées par les processus, l’option Cloud Public est à considérer.  Une analyse de risque permettra  de définir si le service est éligible ou pas à être hébergé dans un Cloud Public. Juste en rappel quelques atouts du Cloud Computing :

  • Investissement initial faible : pas de serveur ni de logiciel à installer, pas de réseau à étendre, pas de formation exploitant à acquérir.
  • Réduction des délais de déploiement : économies de temps dans les phases de paramétrage (pré-packagé) ; intégration technique facilitée par la mise à disposition des ressources matérielles et humaines ; mises en place progressives (par module fonctionnel) facilitée par le modèle SaaS
  • Impact financier : le Cloud Computing est une charge de fonctionnement et non de l’immobilisation
  • Meilleure maîtrise des coûts : maintenance intégrée au modèle locatif ; mises à jour de version transparentes (incluses dans l’abonnement) ; support optimisé pour l’éditeur/la SSII qui peut accéder en ligne à l’application défectueuse
  • Implication plus forte et permanente de l’éditeur/du prestataire : tenu par des engagements de qualité, de disponibilité, de sécurité, d’évolutivité du produit dans le temps ;
  • L’allocation dynamique de capacité, permettant en particulier de s’adapter aux pics de charge.
  1. 3A (Anywhere, Anytime and Any device)

La domination du monde PC par rapport au monde du mobile est derrière nous. Depuis 2014, le nombre d’utilisateurs se connectant à Internet en utilisant un terminal mobile a dépassé le nombre d’utilisateurs se connectant avec un poste de travail fixe.  L’activité Internet à partir des mobiles est de plus de 60%. Le marché du mobile est en croissance alors que celui du PC est en décroissance. Toute stratégie e-gov doit tenir compte de cette donne, comment faciliter l’accès aux services et applications depuis n’importe quel terminal mobile. 

Il est donc essentiel que toutes les applications soient développées pour un usage web et mobile en priorité, donc responsive design.  Le Responsive design est une approche qui vise à l’élaboration de sites web offrant une expérience de lecture et de navigation optimales pour l’utilisateur quelle que soit son terminal (smartphones, tablettes, Desktop,  Laptop, etc..).  

Les clients lourds, les pluggins du type Flash, Java, Silverlight, ActiveX sont à proscrire.

Les développements d’application doivent se faire en HTML5 dont les spécifications ont été finalisées le 28 Octobre 2014.  Cette nouvelle mouture permet non seulement de mieux intégrer des fonctionnalités interactives mais aussi de proposer des contenus plus riches sans avoir systématiquement recours aux plugins cités avant.

  1. Des standards et « Best practices » communs

Il est également essentiel de pouvoir parler le même langage pour pouvoir mieux communiquer entre administrations.  Pour cela donc il est recommandable d’utiliser les mêmes standard ou  les mêmes « best practices »

Que se soit pour la gestion des services IT avec le standard ITIL, la gouvernance des systèmes d’Information avec COBIT, la gestion des projets avec PMI ou Prince2, la sécurité avec ISO/IEC 27002:2013, le développement des applications avec des standards ISO 9000 et des approches agiles comme SCRUM

  1. La Sécurité par design

En portant les services administratifs sur Internet, on s’expose à des cyber attaques qui peuvent paralyser tout un pays. Au vu de ces attaques de plus en plus sophistiquées, toutes les applications ou tous les services devront par design incorporer les 5 principes de la sécurité à savoir :

La confidentialité : Le but est de s’assurer que seul la personne qui est récipiendaire du message pourra lire le message et ainsi donc on assure la protection de la vie privée des citoyens.

L’intégrité : Le but est de s’assurer que le message envoyé n’a pas été altéré de manière volontaire ou involontaire par des personnes non autorisées.

La disponibilité : L’objectif de la disponibilité est de garantir l’accès aux services en tout temps et tout lieu

La non-répudiation : Ceci est la garantie qu’aucune des deux parties dans le cadre d’un échange ne pourra assuré ne pas être l’auteur du message.

L’authentification : L’assurance que chaque personne faisant parti de l’échange est bien celui qu’il prétend être.

  1. Les achats groupés

Privilégier les achats groupés de matériels et de logiciels pour bénéficier de l’effet volume et donc de prix plus attractifs.  

Le coût d’achat  effectué de manière autonome pour l’acquisition de  postes de travail par exemple  pour une dizaine d’administrations   reviendra plus cher que si  un achat unique et groupé  est effectué.  Et au final c’est le même budget étatique qui est grevé.  Une centrale d’achat à mettre en place. Ca ne va forcement faire plaisir à certains acheteurs qui devront déléguer leur responsabilités

  1. La mutualisation des services, des moyens techniques et humains

Pour le budget de l’Etat,  il n’est pas toujours opportun de voir chaque administration monter et financer son propre projet pour la mise en place d’une application ou d’un service. Les besoins sont très souvent identiques d’une administration à une autre. Le même système de gestion des ressources humaines ou de gestion budgétaire peut être utilisé d’une administration à une autre. Pourquoi recréer la roue si elle existe déjà. Il faut savoir réutiliser les éléments ou composants déjà développés.

Il en est de même pour les centres de données ou les Datacenters. Quel gâchis de voir chaque administration développer son propre Datacenter (ou salle serveurs) alors qu’au niveau gouvernemental, des Datacenters étatiques géré par une équipe unique permettraient non seulement de faire des économies sur le plan des investissements ou des frais de fonctionnement, sur les moyens humains également. On pourrait aboutir à ce que certains ont nommé des Clouds Souverains ou Gouvernementaux.

Les facteurs clés de succès

Pour la réussite d’une telle démarche certains points sont à prendre compte :

  • Un engagement et un soutien au plus haut niveau de l’Etat, responsables politiques, dirigeants
  • La compréhension des hauts responsables des effets de la réforme, de leurs risques et leurs avantages
  • L’implication des agents publics qui doivent aussi comprendre leur rôle et leurs responsabilités
  • La formation des cadres et agents publics
  • La communication et « l’évangélisation » des citoyens aux avantages qu’ils gagneront en utilisant les services
  • La  capacité des unités administratives à évoluer vers l’ouverture, le décloisonnement, le partage d’information et des connaissances
  • Des autoroutes numériques de la communication densifiés avec les réseaux haut débit fibres, des réseaux mobile 3/4G et bientôt 5G
  • Le temps nécessaire pour opérer une réforme aussi profonde
  • Et pour finir les moyens financiers

Quelques idées de projets pilotes

Ici je propose quelques idées de projets pilotes, la liste n’est pas exhaustive.

  • Un système/service de communication unifiée composé d’un système de messagerie électronique pour l’ensemble des agents et cadres des administrations publiques, ce qui accélérerait le traitement de certains processus et augmenterait la collaboration entre ceux-ci.   L’adresse Email serait au même titre que le numéro matricule de l’agent son identifiant.  Comme c’est  parfois le cas dans le secteur privé, la création de l’adresse Email précède le numéro matricule. Au système de messagerie, on pourrait rajouter un système de téléphonie IP ou de visioconférence, un annuaire électronique. Des formulaires électroniques de contact peuvent être mis à disposition des citoyens pour leurs démarches administratives
  • Un portail Internet E-GOV unique à partir duquel les citoyens ont accès à l’ensemble du catalogue des services disponibles. Après authentification, le citoyen aurait accès par exemple à sa situation fiscale, etc..
  • Un système d’informations foncières  qui va permettre de sécuriser les transactions foncières en mettant à la disposition les données du registre foncier. Un lien avec le système fiscal permettrait également à l’Etat d’augmenter et sécuriser ses recettes fiscales
  • Un portail pour la prise de rendez-vous pour l’établissement des passeports ou des cartes grises de véhicule
  • Et bien d’autres idées encore ….

 

Pour finir exemple du portail gouvernemental tanzanien :

Pour aller plus loin :

https://publicadministration.un.org/egovkb/en-us/Data/Compare-Countries

YAOUNDE, UNE SMART CITY EN 2030

smartcity

L’Iot

L’Internet des objets, l’IoT (Internet of Things), n’est plus le futur, c’est déjà le présent. Tout autour de nous de nombreuses applications voient le jour. Les champs d’application sont très vastes pour les passionnés d’innovation, il y a de la matière pour explorer de nombreuses idées.   L’IoT est considéré comme la troisième évolution de l’Internet et est baptisée Web 3.0iot

Ces quelques exemples font déjà parties de notre quotidien :

  • La voiture connectée
  • Les maisons connectées avec chauffage, volets, éclairage, et appareils électroménagers (four, réfrigérateur, ..) connectés et gérés à distance
  • Les applications dans la santé avec des senseurs qui transmettent au médecin en temps réel  les données biométriques des patients (fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, taux de sucre, tension, etc..).
  • Les usines connectées, des exploitations agricoles connectés, des exploitation minières ou pétrolières connectées
  • Dans les milieux urbains, les transports publics connectés, les réseaux de distribution d’eau, d’électricité de gaz connectés.

Selon une source de la Banque Mondiale, il est annoncé pour 2030 à l’échelle mondiale, plus de 2,5 billions (01 billion= 1000 milliards) d’objet connectables, 500 milliards d’objets connectés, 6,1 milliard d’utilisateurs de smartphone, 26 objets connectés en moyenne par humain.

Il faut bien relever ici que la finalité ici n’est pas de connecté tous les objets possibles, mais l’exploitation et l’analyse des données qui seront recueillies par millions de petabytes. C’est elles qui ont de la valeur, c’est l’ère du BIG DATA.

C’est dans cette tendance, que j’ai fait un rêve, celui de voir la ville qui m’a vu naître, Yaoundé   se transformer en une Smart City à l’horizon 2030.

Une Smart City

Une Smart City est une ville où les services traditionnels sont rendus plus efficaces avec l’utilisation des technologies numériques et de télécommunications, pour le bénéfice de ses habitants et des entreprises.

Le concept de ville intelligente va au-delà de l’utilisation des technologies numériques et de télécommunications, elle préconise également une meilleure utilisation des ressources environnementales et moins d’émissions de gaz à effet de serres. Cela signifie :

  • Des réseaux de transports urbains plus intelligents
  • L’amélioration de l’approvisionnement en eau
  • L’amélioration de la collecte et du recyclage des ordures ménagères
  • Des moyens plus efficaces pour l’éclairage et le chauffage les bâtiments
  • Une administration de la ville plus interactive et réactive
  • Des espaces publics plus sûrs

A quoi ressemblerait ma Smart City de Yaoundé, je vous la décris dans les lignes qui suivent :

 Wifi pour tous et Anywhere

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Pour commencer, on aurait un réseau Wifi public ouvert à tous dans les parcs, les centres commerciaux, les centres sportifs, les bibliothèques, les établissements universitaires, secondaires, les écoles primaires et maternelles

Le GPS

Un développement des applications mobiles exploitant le GPS et la cartographie de Yaoundé qui permettra d’identifier les points d’intérêts de la ville : les hôpitaux, les monuments, les centres commerciaux, les restaurants, les hôpitaux, les banques, les garages, …hqdefault

Les parcours recommandés pour les touristes visitant la ville avec la description des monuments.

 La Sécurité

L’éclairage public de la ville contrôlée et piloté depuis le centre de contrôle de la l’Hôtel de villesurveillance-cameras

Les caméras de sécurité toutes connectés et transmettant en temps réels les images au centre de contrôle qui lui aussi connecté à la Police, permet à celle-ci de pouvoir intervenir rapidement en cas d‘infraction

Le transport

Un contrôle et un suivi du trafic des différents points centraux de la ville à partir de Centre de Contrôle de la Ville.

L’application trafic de Yaoundé disponible sur les smartphones mis à jour en temps réel et permettant aux usagers de planifier leur parcours ou de mettre à jour leur parcours

Les feux des principales intersections de la ville contrôlés et ajuster depuis le centre de contrôle de la Ville, et permettant suivant le niveau de trafic d’ajuster la durée du feu rouge dans un sens ou un autre, où en soirée de faire passer les feux à l’orange.

La gestion des interventions des urgences médicales en couplant la gestion des feux de circulation avec les ambulances

03 lignes de métros, A, B, C qui limiterait la circulation de voitures :metro-montreal-nouveau-design-rames

  • La ligne A, qui partirait de Mendong jusqu’à Soa, en passant par Biyem-Assi, Ngoa-Ekelle, la Poste Centrale, Elig Essono et Ngousso
  • La ligne B qui irait de Nkolbissong jusqu’à Mimboman, en passant par Oyomabang, la Cité Verte, la Briqueterie, La poste Centrale, Essos
  • La ligne C qui irait d’Odza jusqu’à Olembe, en passant par Ekounou, Kondengui, la Poste Centrale, Nlonkak, Etoudi

Pourquoi pas rajouter plusieurs lignes de téléphériques qui semblent être le moyen de transport urbain du futur telepherique-urbain-coblence-allemagne

 

L’Environnement

Les réseaux de distribution d’eau, d’électricité connectés et surveillé en permanence permettant de surveillé la qualité de l’eau, la qualité des réseaux.  Les usagers disposants d’une application sur leur smartphone, informés des travaux à venir dans leur quartier ou leur rue

Des stations météos également connectés permettant de proposer de prévisions météos

Les bennes à ordure de la capitale connectée envoyant aux services de la Ville les notifications sur leur niveau de remplissage. Ce qui favorisait une gestion plus efficiente des tournées de ramassage.

Et pourquoi pas les bacs à poubelles personnels des usagers connectés qui enverraient des notifications pour demander le passage pour le ramassage

Un centre de contrôle urbain

Le centre de contrôle de la ville vers qui seraient redirigés toutes les notifications, toutes les images des caméras de surveillance,  et qui serait également connecté avec les services de Police , les Urgences pourrait ressembler à l’image ci-dessous

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Pour finir

Ce rêve pourrait également s’appliquer à Douala, Garoua, Bafoussam, Buéa, Bamenda, Libreville, Dakar, Abidjan, Kinshasa, Malabo, Bamako, N’Djamena, Cotonou , …

« Laisse tes rêves changer ta réalité. Ne laisse pas ta réalité changer tes rêves »

Source :

https://ec.europa.eu/digital-agenda/en/smart-cities

http://www.cisco.com/c/en/us/solutions/internet-of-things/resources/case-studies.html

http://thenextweb.com/la/2011/07/13/how-data-is-making-rio-de-janeiro-a-smarter-city/#gref

 

Quelques Stats en cette fin d’année 2015 sur le poste de travail

Bonjour,

En cette veille de Noël, je partage avec vous quelques statistiques concernant, les OS des postes de travail et les moteurs de recherche utilisés.  Ce sont des stats fournis par la société Net Applications qui est basée à Irvine en Californie.

Desktop Operating System Market Share – January, 2015 to November, 2015

 desktop OS market share

Operating System Total Market Share
Windows 91.04%
Mac 7.39%
Linux 1.57%

 

Les OS Windows continuent à dominer le segment OS poste de travail. Si nous regardons dans le détail au niveau Windows ça donne les chiffres ci-dessous, où malgré la sortie Windows 10, Windows 7 demeure l’OS le pus utilisé. On constate même que Windows XP fait encore de la résistance.

Dans le détail ça donne les chiffres ci-dessous :

desktop OS market share detail jan-nov

Operating System Total Market Share
Windows 7 57.66%
Windows XP 14.37%
Windows 8.1 11.40%
Mac OS X 10.10 4.04%
Windows 8 3.14%
Windows 10 2.43%
Windows Vista 1.91%
Linux 1.57%
Mac OS X 10.9 1.41%
Mac OS X 10.6 0.54%
Mac OS X 10.7 0.43%
Mac OS X 10.8 0.42%
Mac OS X 10.11 0.41%
Mac OS X 10.5 0.10%
Windows NT 0.09%
Mac OS X 10.4 0.03%
Windows 2000 0.02%
Win64 0.01%
Mac OS X (no version reported) 0.01%
Windows 98 0.00%
Windows 3.1 0.00%

 


 

Pour ce qui concerne le marché de la mobilité qui regroupe les tablettes et les smartphones, nous avons la répartition ci-dessous avec une majorité nette pour des systèmes Android

Mobile/Tablet Operating System Market Share – January, 2015 to November, 2015

mobiletablet shares

Operating System Total Market Share
Android 51.25%
iOS 40.13%
Java ME 2.65%
Windows Phone 2.53%
Symbian 2.25%
BlackBerry 1.07%
Kindle 0.05%
Samsung 0.04%
Bada 0.02%
LG 0.01%
Windows Mobile 0.01%

 

On voit bien que BlackBerry est en train de disparaitre du marché. L’année 2016, verra-t-elle l’explosion de Windows 10,  rendez-vous en fin d’année prochaine .


 

Autres chiffres qui peuvent aussi intéresser c’est celui des moteurs de recherche utilisés que se soit sur Desktop ou à partir des mobiles dominé par Google

Desktop Search Engine Market Share – January, 2015 to November, 2015

 

deskto search

Search Engine Total Market Share
Google – Global 66.44%
Baidu 12.53%
Bing 9.82%
Yahoo – Global 8.84%
AOL – Global 0.70%
Ask – Global 0.22%
Lycos – Global 0.01%
Excite – Global 0.00%

 

Mobile/Tablet Search Engine Market Share – January, 2015 to November, 2015

 mobilesearch

Search Engine Total Market Share
Google – Global 92.34%
Yahoo – Global 5.14%
Bing 1.84%
Baidu 0.34%
Ask – Global 0.07%
AOL – Global 0.02%

 

Source : https://netmarketshare.com

Le Cloud Public, une opportunité pour les Universités Africaines

OFFICE 365 FOR EDUCATION & GOOGLE APP FOR EDUCATION

 

 Google-Apps Office 365 is Secure, Anywhere Access to Your Online Office-152805

 

Je me suis amusé à parcourir les sites Internet de certaines institutions universitaires à travers l’Afrique, Ghana, Côte d’Ivoire, Sénégal, Cameroun, Namibie, Kenya, Egypte, etc..

J’ai eu quelques fois de belles surprises et quelques fois j’ai été déçu par les aspects graphiques, le niveau d’actualisation, l’ergonomie et la rapidité de ses sites web.

Il ne s’agit pas pour moi dans ce post d’établir un classement, ça sera peut être le cas dans un post prochain.

J’ai aussi quelques fois échangé fois par email avec certains enseignants, certains dirigeants d’établissement universitaires et des étudiants et chaque fois ceux-ci utilisaient des adresses du type Yahoo, Gmail ou Hotmail. Ce n’est pas uniquement le cas de nos Universités, c’est aussi le cas de certains de nos services de Défense et de Sécurité que je connais relativement bien qui communiquent en utilisant le même type d’adresse email.

A chaque fois les raisons évoquées pour expliquer ce décalage par rapport à ce qui se fait sous d’autres cieux relevaient d’un manque de moyens financiers pour investir et entretenir des Infrastructures et services Informatiques.

Comme vous le savez, les services et infrastructures IT d’un bon niveau sont aujourd’hui essentiels pour faciliter les enseignements, la recherche, la communication ou collaboration numérique entre étudiants ou entre étudiants et enseignants, dans un monde de plus en plus dépendants des technologies de l’information et de la communication.

Les Universités africaines notamment au Sud Sahara sont encore plus victimes de ce problème qui nécessite d’importants investissements pour mettre en place les infrastructures et ensuite pour les maintenir.

Ces universités voient leur budget d’investissement et de fonctionnement diminuer et par contre voient leur nombre d’étudiants augmenter chaque année.

Je me suis donc posé la question de savoir c e que les offres Cloud Computing à destination du monde Educatif proposées par Google et Microsoft pouvaient apporter au-delà des aspects de souveraineté que peut engendrer le Cloud Computing.

C’est une démarche déjà adoptée par de nombreuses Universités nord-américaine et européennes. Les bénéfices d’une telle démarche sont nombreux.

Les Services proposés

Que ce soit Google Eduction ou Microsoft Education nous avons les fonctionnalités suivantes :

  • Solution 3A à savoir Anywhere, Anytime, Any device
  • Une disponibilité de l’ordre de 99.9% au minimum
  • La messagerie électronique hébergée dans le Cloud
  • Le stockage de fichiers dans le Cloud (chez Google le quota est illimité)
  • La gestion des calendriers
  • Un éditeur de document
  • Un outil pour les feuilles de calcul
  • Un outil pour les présentations
  • Un outil pour gérer ses sites Web
  • Un outil d’archivage
  • Des outils de collaboration pour travailler sur les mêmes documents ou encore faire des vidéoconférences à plusieurs
  • Un réseau social propre à son université, Yammer chez Microsoft et Google + chez Google
  • Possibilité d’avoir des cours et conférences en ligne
  • Aucune publicité sur les différents services

Autre services proposé par Google, le service Classroom qui permet aux enseignants de créer et d’organiser rapidement des devoirs et de communiquer plus facilement avec leurs élèves

Eligibilité

  • Pour Google Education, la liste des pays éligibles au programme Google Education est à retrouver sur le lien https://support.google.com/a/answer/134628 .  Google m’a confirmé que toutes les universités africaines dès lors qu’elles sont reconnues officiellement dans leur pays peuvent être éligibles.
  • Pour Microsoft Education, tous les pays sont éligibles

 

Coût des licences

  • Que ce soit Google for Education ou Office 365 for Education, il est indiqué sur leur site web respectif que c’est gratuit. Par contre un coût peut être nécessaire dans le cadre de l’accompagnement de partenaire Microsoft ou Google pendant la mise en place

Support

  • Pour Google Education, et Office 365 for Education le support proposé est de 24/7 sans un coût additionnel

 

Procédure de mise en place

La durée du déploiement se compte en quelques semaines, Google annonce par exemple 6 semaines.

On peut se faire accompagner par de nombreux partenaires de ces compagnies

En général nous avons les étapes suivantes :

  • Planification du déploiement
  • Enregistrement et validation de son éligibilité
  • Création de la structure organisationnelle
    • Un domaine unique, ou un domaine avec plusieurs sous-domaines
  • Provisionnement des utilisateurs
    • On peut provisionner les comptes soit par une synchronisation LDAP ou par un import d’un fichier
    • En général il n’y a pas de limite du nombre d’étudiants
  • Configuration des différents services
    • Email, Drive, etc..
  • Mise en place du SSO si on le souhaite
  • Migration des données existantes si on le souhaite

Conditions nécessaires et risques

Bien évidement il est nécessaire pour chaque institution d’effectuer une analyse de risques, de bien choisir les services et outils à activer en tenant compte des résultats de   l’analyse de risque. Certaines institutions pourraient choisir un mode hybride avec une partie des services hébergés en local et une autre partie hébergée dans le Cloud.

Tout cela n’est évidemment viable uniquement que si les infrastructures INTERNET sont développées et disponibles pour les étudiants, avec des accès Internet fibre fiable et d’un débit suffisant, un réseau Wifi de très bonne qualité sur tout le campus universitaire et une volonté politique des décideurs pour accompagner ce saut vers le Cloud Computing

Pour aller plus loin

https://www.google.com/edu/

http://www.microsoft.com/fr-fr/education/products/office/default.aspx#fbid=bzwAbsanAcN

http://www.steegle.com/google-apps/education-nonprofits-office365-comparison