LES CLES DU DECOLLAGE NUMERIQUE DU KENYA : PARTIE III

Les projets structurants mis en œuvre

Nous allons maintenant évoquer certains des projets structurants qui ont une importance non négligeable dans le développement numérique du Kenya.

Le Backbone national NOFBI

C’est une initiative conjointe du Gouvernement Kenyan, et du secteur privé notamment Telkom Kenya et Soulco dans le but de connecter l’ensemble des régions du Kenya et de fournir du haut débit à ces populations. Ce projet a également pour but de faciliter l’implémentation des services e-gouv tel que la santé, les services financiers, les services éducatifs/universitaires.

Les réseaux fibre optique ont été mis en place par Sagem, Huawei, et ZTE. Ils relient l’ensemble des 47 comtés du Kenya.

Tous les chefs-lieux de comtés sont connectés et également tous les bâtiments gouvernementaux

Il est géré par un opérateur privé Telekom avec qui le gouvernement a signé un agrément d’une durée limitée et renouvelable

Le projet a été mis en œuvre en deux étapes, une première phase achevée en 2009 avec près de 4300 kms de fibre optique installée

Une deuxième phase en cours sensée s’achever en 2016 va porter l’ensemble à plus de 6000 Km et apporter de la redondance au réseau existant.

Ce projet est piloté par l’ICT Autority pour le compte du gouvernent Kenyan (Ministère de l’ICT)


Kenya Open Data Initiative (KODI)

C’est un projet qui a été mis en place dans le cadre de l’e-gouv. Le Kenya Open Data Initiative (KODI)  est une base de données ouverte (https://www.opendata.go.ke) à tous et accessible sur Internet qui permet, qu’on soit chercheurs, décideurs, entrepreneurs ou grand public, d’avoir accès à des données statistiques sur les indicateurs de développement, des statistiques démographiques, le suivi du budget gouvernemental avec les dépenses du gouvernement, etc. Il a aussi un objectif de transparence des pouvoirs publics vis-à-vis de leur citoyen.

Un point d’échange INTERNET

Fondé à l’initiative de TESPOK, dès l’année 2000 et en abréviation KIXP, il a été mis en place avec l’aide de CISCO et de l’UNESCO.

Entre son achèvement en Novembre 2000 et le début de son fonctionnement effectif en Février 2002, il y a eu une bataille juridique entre TESPOK et l’opérateur historique Telkom Kenya, qui de peur de voir ses revenus chuter en raison de son monopole octroyer pour les communications internationales a demandé la fermeture de l’IXP.

Les Opérateurs ont répondu qu’ils ne contrevenaient en rien au monopole et l’exclusivité des communications internationales et que leur but était uniquement le trafic local et que le trafic international restait toujours du domaine exclusif de l’opérateur historique.

Après des pressions du public, des tractations, KIXP a été finalement autorisé à opérer sous la forme d’une licence octroyée par l’autorité de régulation. Des statistiques ont prouvé que près de 30% du trafic qui transitait à l’international en fait n’était que du trafic local.

KIXP c’est aujourd’hui 30 membres, 1 Gbit/s de trafic à des périodes de pic

Les membres sont des fournisseurs d’accès à Internat, des services gouvernementaux et éducatifs, des opérateurs de téléphonie.

La cotisation mensuelle des membres est de l’ordre de 300 USD. Ce qui permet de couvrir les frais de fonctionnement à savoir électricité, location, assurance.

KIXP est établi dans des locaux loués par l’association, c’est le choix décidé par l’association sur un endroit neutre et sécurisé.

KIXP héberge également certains services partagés comme des instances des serveurs de nom racine (f.root-servers.net) et (j.root-servers.net), et les serveurs DNS de la zone*.ke, un serveur de temps.

Le portail e-Gouv

Lancé en Août 2014, 1.7 millions de Kenyans se sont déjà enregistrés et le portail a déjà collecté 42 millions d’euros de recette.

Il existe un SSO pour la connexion : un compte unique pour se connecter à l’ensemble des services. On peut payer ses services par carte bancaire ou Mobile money

De nombreux services sont disponibles pour les particuliers :

  • Permis de conduire
  • Les cartes grises des véhicules
  • Servi de Visa en ligne pour ceux qui veulent visiter le Kenya
  • Les passeports
  • Titres fonciers
  • L’état civil : naissance, mariage, décès

Pour les entreprises des services en ligne G2B (Government to Business) qui leur permet de s’enregistrer auprès des différentes administrations et d’effectuer les procédures relatives.

La cité numérique/technologique de KONZA

Le gouvernement Kenyan a lancé en 2008 la création de la cite numérique de Konza qui a pour vocation à devenir la “Silicon Savannah”. Cette cité est sensée être le reflet en 2030 de l’aboutissement du projet Kenya Vision 2030.

Cette smart city va créer au moins 200 000 emplois directs et contribuer à terme à 10% du PIB du Kenya. Il est construit dans le cadre d’un partenariat Public/Privé pour un budget de plus de 5 milliards d’euros.

Les infrastructures de transport, l’éclairage public, les ambulances, la signalisation, l’électricité, l’eau, les espaces verts, les déchets, les services publics, la participation des citoyens seront gérés au travers des technologies numériques.

Le KENYA c’est aussi quelques faiblesses et quelques menaces

La proximité du Kenya avec des pays en état de guerre civile comme la Somalie, le Sud-Soudan constitue une source de déstabilisation pour le Kenya. Celui-ci a en plus déjà fait l’expérience de plusieurs attaques terroristes sur son territoire.

Cette menace terroriste est persistante, surtout dans la région frontalière avec la Somalie. Ce qui peut réfréner l’ardeur de certains investisseurs.

Malgré les efforts de mise en place de la transparence, le développement de l’e-gouvernance, il demeure encore quelques résidus de corruption dans le pays.

Actuellement, à peine plus d’un tiers des 45 millions de Kényans ont l’électricité. Et les coupures de courant sont fréquentes sur tout le réseau, y compris dans la capitale Nairobi.

Pour produire son électricité le Kenya a misé sur la géothermie qui lui fournit plus de 50% de son énergie. L’offre n’étant pas encore suffisante, le coût de l’électricité demeure élevée. Le Kenya exploite à peine 5 à 7% de son potentiel géothermique.

Ce coût élevé de l’électricité peut être un frein pour l’émergence de nouvelles entreprises Hi-Tech

Les PC demeurent chers, malgré les efforts du gouvernement pour faciliter les acquisitions de PC. On peut tous s’accorder que pour certaines transactions numériques, il vaut mieux parfois l’écran et le clavier d’un PC ou d’un Laptop que de celui d’un mobile.

Certes il existe un énorme engouement des jeunes Kenyans à embrasser les métiers de l’ICT, par contre il y a un manque criard d’enseignants et d’experts pouvant leur transmettre les compétences nécessaires.

En Conclusion :

Nous pouvons relever en guise de conclusion de ce post que les principaux leviers de ce boom sont :

  • Une bonne compréhension des pouvoirs publics du potentiel des technologies numériques dans la création des richesses du pays et une réelle volonté politique d’en faire un élément essentiel de la politique de développement
  • Un partenariat Public et Privé qui marche très bien, les pouvoirs Publics définissant la stratégie de la nation et laissant les initiatives privées s’épanouir et voir même finançant ces entités privées.
  • Une autorité de régulation, dont l’organe dirigeant a un mandat de 3 ans et qui assure la saine concurrence et défend les intérêts des consommateurs
  • Une entité centralisée et compétente qui est chargée de mettre en œuvre la politique numérique du gouvernement : l’Autorité gouvernementale des technologies de l’information et de la communication : ICTA
  • Une association des Fournisseurs de service des Télécommunication TESPOK (Technology Service Providers of Kenya), très active, capable de faire du lobbying et defendant les intérêts de ceux-ci.
  • Les Kenyans eux-mêmes à travers les nombreuses startups qu’ils créent et qui répondent aux besoins locaux.
  • Le monde universitaire qui met sur le marché de l’emploi chaque année 9 600 professionnels de l’ICT et secteurs relatifs
  • Les infrastructures avec le backbone national NOFBI, le Datacenter gouvernemental, etc..

Retour Partie I

Retour Partie II


 

Source :

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LES CLES DU DECOLLAGE NUMERIQUE DU KENYA : PARTIE I

Le Kenya est considéré aujourd’hui comme l’une des vitrines de l’innovation sur le continent africain.

Ce pays truste les meilleurs classements africains sur l’attractivité par rapport aux investissements. Il a connu une croissance de 5.6% en 2015 avec 841600 créations d’emploi. L’objectif pour 2016 est la création de 1 million d’emplois.

Le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication est un acteur essentiel de ce boom économique. Il est considéré comme stratégique par le gouvernement Kenyan.

Ces startups innovantes attirent chaque année des millions de dollars d’investisseurs privés, publics, kenyans et étrangers.

La fiscalité, les douanes, « le politique », les infrastructures, la formation, tout est mis en œuvre pour en faire le Hub africain en matière de nouvelles technologies du numériques. Un exemple que nous pouvons citer, dans le but d’encourager l’assemblage en local des équipements électroniques, les composants nécessaires à ces assemblages sont exemptés de droits de douane.

Quels sont les différents leviers qui sont utilisés ? Quelles sont les clés de ce décollage ? Qu’est-ce qui peut être transposés dans les autres pays africains ? Pour répondre à ces questions, j’ai divisé ce post en trois parties :

La cartographie numérique du Kenya

L’Autorité des Communications du Kenya produit chaque trimestre des statistiques. Nous avons pu tirer quelques indicateurs dans le dernier bulletin produit pour le compte du dernier trimestre de l’année budgétaire 2015/2016, c’est-à-dire Avril 2016 à Juin 2016.

Dans le Secteur du Mobile

Le marché mobile est partagé par 5 opérateurs :

  • Safaricom Limited : 65.2%
  • Airtel Networks Limited : 16.56%
  • Finserve Africa (Equitel) : 5.06%
  • Telkom Kenya(Orange), l’opérateur historique : 13.16%
  • Sema Mobile : 0% (275 souscription pre-paid)

Il a été enregistré 40 millions d’abonnements mobiles pour une population de 43 millions (sources Kenya National Bureau of Statistics : Facts and figures 2015). C’est également un réseau mobile bien étendu sur le territoire avec 90% de taux de pénétration.

11 milliards de SMS ont été échangés durant ce trimestre

Pour ce qui est des revenus, on enregistre 2 milliards d’euros de revenus pour les 5 opérateurs en 2015 pour 500 millions d’euros d’investissement de ces opérateurs en 2015

6 178 personnes sont employées directement par ces 5 opérateurs

Le Mobile Money

Durant ce 4ème trimestre, je ne rêve pas, près de 8 milliards d’euros de transactions Mobile money (transfert entre particuliers plus achats de services et biens).

En effet, le Kenya est le leader mondial du payement mobile. Tout a commencé en 2007 avec M-Pesa qui permet à plus de 70% de la population adulte du pays de payer, régler les factures ou une addition et tout simplement envoyer et recevoir de l’argent. Il a été lancé par Safaricom une filiale du groupe Vodafone. Le service M-Pesa est désormais présent dans plusieurs pays du monde dont l’Inde, l’Afrique du Sud, le Mozambique, et plus récemment la Roumanie qui est un point d’entrée sur le marché européen.

Téléphonie fixe

Nous avons 80 746 lignes téléphoniques fixes

Internet

Nous avons près de 37 millions d’utilisateurs Internet, soit 85% de taux de pénétration d’Internet. Nous avons la répartition suivante :

  • 26.8 millions d’abonnements Internet
  • 26.7 millions d’abonnement Mobile Data/Internet
  • 280 abonnements satellites
  • 3061 abonnements DSL Internet
  • 27 571 abonnements fibre optique

Ces chiffres nous indiquent que plus de 99% d’utilisateurs Internet sont des utilisateurs Mobiles.

Le haut débit

Je vous remets le tableau que j’avais fait dans mon post précèdent sur l’Etat des lieux d’Internet Q2 2016 sur la connectivité, sur la base du rapport produit par AKAMAI

Country Average connection speed.kbps Average-peak-connection-speed.kbps 4-mbps-Percentage 10-mbps-Percentage 15-mbps-Percentage 25-mbps-Percentage Number IPAddresses (IPv4) % Number IP/Population
Kenya

7 689

26 363

64%

21.6%

11.1%

3.6%

1 692 804

3,68%

La connexion à plusieurs fibres optiques sous-marine

Plusieurs câbles sous-marins ont un point de connexion à Mombassa. Nous avons :

  • Africa-1
  • Liquid Sea
  • Djibouti Africa Regional Express (DARE)
  • Eastern Africa Submarine System (EASSy)
  • The East African Marine System (TEAMS)
  • SEACOM/Tata TGN-Eurasia
  • Lower Indian Ocean Network 2 (LION2)

Pour plus de détails, je vous invite à suivre le lien : http://www.submarinecablemap.com/#/country/kenya

La gestion des noms de domaine KE

Nous avons 59 000 domaines enregistrés en .KE en Juillet 2016, avec une moyenne de 2 300 nouveaux noms de domaines enregistrés chaque mois.

Fruit d’une coopération entre le public et le privé, KENIC est l’entité qui gère les noms de domaine en KE. C’est une organisation à but non lucratif sous le patronage de l’autorité de régulation des communications Kenyan.

Le domaine .KE dispose de plusieurs sous-domaines :

  • .co.ke – for Companies
  • .or.ke – for Not-for-Profit-Making Organisations or NGO’s
  • .ne.ke – for Network Devices
  • .go.ke – for Government Entities(Requires Supporting Documents)
  • .ac.ke – for Institutions of Higher Educations.( Requires Supporting Documents)
  • .sc.ke – for Lower and Middle Institutes of Learning. (Requires Supporting Documents)
  • .me.ke – for Personal names
  • .mobi.ke – for Mobile content
  • .info.ke – for Information

L’enregistrement des noms de domaines se fait au travers de 45 entités privées (des registrars) dûment mandatées

A lire dans la suite :

Partie II : La politique Gouvernementale en matière de ICT et les acteurs de la mise en œuvre de cette politique

 

Partie III : Les projets structurants mis en œuvre, les faiblesses et menaces et enfin la conclusion


Source :

Le SMS va-t-il mourir ?

Après la mort de son inventeur le 26 Juin dernier, le SMS est-il en train de suivre le même chemin ?
Matti Makkonen était surnommé « le père du SMS », il est décédé à l’âge de 63 ans. Cet ingénieur finlandais qui a travaillé pour Nokia Networks, Tele Finland, et a été le CEO de Finnet n’a gagné aucun centime pour cette invention, car il n’avait pas déposé de brevet. Et d’ailleurs lui-même était gêné d’être considéré comme l’inventeur du SMS, il considérait cela comme une œuvre collective. Pour la petite histoire, l’idée du SMS lui est venue autour d’une pizza, en 1984, lors d’une conférence sur les télécoms à Copenhague.
Il avait ensuite fallu des années pour que le premier SMS soit envoyé, le 3 décembre 1992, par un ingénieur anglais, Neil Papworth, au directeur de Vodafone Richard Jarvis. Le contenu du premier SMS était: «Joyeux Noël»

Depuis quelques années, le baromètre que constituent le nombre de SMS envoyés pour les vœux dans la nuit du 31 Décembre au 1er Janvier, indique une très forte réduction de celui-ci et ce sur tous les continents et par contre une explosion des vœux échangés à travers les applications mobile de messagerie instantanée.
Les applications de messagerie instantanée ont envahi nos téléphones, nous en avons parfois plusieurs que nous utilisons alternativement. Laquelle de ces applications allons-vous utiliser lors du prochain réveillon de la Saint Sylvestre ?
Il faut savoir aussi que certaines sont plus ou moins utilisées en fonction des pays, c’est ce que montre une récente étude de eMarketer, spécialiste des études de marché dans le monde du digital. Cette étude montre que suivant les pays, il existe des préférences par rapport aux applications de messagerie instantanée.

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Et Ailleurs :
En Inde, l’application la plus utilisée est l’application Nimbuzz qui a la particularité de pouvoir communiquer avec d’autres applications de messagerie à l’exception de WhatsApp et Viber
En Corée du Sud, c’est l’application KakaoTalk qui est la plus populaire et est installé sur plus de 93% des smartphones
En Afrique du Sud, c’est WhatsApp qui est l’application la plus utilisée
• Dans les autres pays africains, je dirai que la plus utilisée est sans doute parmi les apps suivantes : WhastApp, Viber, Facebook Messenger.

Quel est votre avis ? Merci pour votre retour

Nous constatons donc que ces applications sont régionalisées, ce qui m’amène à poser la question suivante : verra-t-on le développement par une start-up africaine d’une application de messagerie instantanée qui rivaliserait avec les meilleurs et qui intégrerait nos particularités, comme les Indiens, les Sud-coréens ou les japonais l’ont fait ? Pour info, il y a déjà eu l’expérience sud-africaine avec MXit développé par MXit Lifestyle qui a été arrêté définitivement le 23 Octobre 2015, à cause de la chute de son nombre d’utilisateurs, dû sans doute au fait que celui-ci n’a pas évolué et est resté basique.

Pour revenir la question initiale concernant la mort annoncée du SMS, il me parait fort plausible que celui-ci a encore quelques années devant lui. Son usage va certes diminuer, il demeure encore l’unique solution multiplateforme, accessible depuis tous les terminaux disposant une carte SIM, selon qu’on soit en 2, 3 ou 4G. Il est simple d’utilisation et ne nécessite aucune application additionnelle à installer. Ce qui ne laisse  plus beaucoup de temps aux opérateurs qui ont leur stratégie basée sur les revenus liés aux SMS, de revoir celle-ci.

Quant à moi pour les vœux de cette fin d’année, je serai joignable, soit par WhatsApp, soit par Viber, soit par Facebook Messenger

Pour vous aider à choisir votre application, j’ai mis dans al suite quelques liens de comparaison de celles-ci.

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2016


 

http://blog.nielsen.com/nielsenwire/consumer/android-leads-u-s-in-smartphone-market-share-and-data-usage
http://articles.fr.softonic.com/2013-11-28-comparatif-messageries-instantanees-smartphones

Smartphone Apps Usage Behaviour 2015: Messaging Apps Drive The Engagement [REPORT]


Quelques Stats en cette fin d’année 2015 sur le poste de travail

Bonjour,

En cette veille de Noël, je partage avec vous quelques statistiques concernant, les OS des postes de travail et les moteurs de recherche utilisés.  Ce sont des stats fournis par la société Net Applications qui est basée à Irvine en Californie.

Desktop Operating System Market Share – January, 2015 to November, 2015

 desktop OS market share

Operating System Total Market Share
Windows 91.04%
Mac 7.39%
Linux 1.57%

 

Les OS Windows continuent à dominer le segment OS poste de travail. Si nous regardons dans le détail au niveau Windows ça donne les chiffres ci-dessous, où malgré la sortie Windows 10, Windows 7 demeure l’OS le pus utilisé. On constate même que Windows XP fait encore de la résistance.

Dans le détail ça donne les chiffres ci-dessous :

desktop OS market share detail jan-nov

Operating System Total Market Share
Windows 7 57.66%
Windows XP 14.37%
Windows 8.1 11.40%
Mac OS X 10.10 4.04%
Windows 8 3.14%
Windows 10 2.43%
Windows Vista 1.91%
Linux 1.57%
Mac OS X 10.9 1.41%
Mac OS X 10.6 0.54%
Mac OS X 10.7 0.43%
Mac OS X 10.8 0.42%
Mac OS X 10.11 0.41%
Mac OS X 10.5 0.10%
Windows NT 0.09%
Mac OS X 10.4 0.03%
Windows 2000 0.02%
Win64 0.01%
Mac OS X (no version reported) 0.01%
Windows 98 0.00%
Windows 3.1 0.00%

 


 

Pour ce qui concerne le marché de la mobilité qui regroupe les tablettes et les smartphones, nous avons la répartition ci-dessous avec une majorité nette pour des systèmes Android

Mobile/Tablet Operating System Market Share – January, 2015 to November, 2015

mobiletablet shares

Operating System Total Market Share
Android 51.25%
iOS 40.13%
Java ME 2.65%
Windows Phone 2.53%
Symbian 2.25%
BlackBerry 1.07%
Kindle 0.05%
Samsung 0.04%
Bada 0.02%
LG 0.01%
Windows Mobile 0.01%

 

On voit bien que BlackBerry est en train de disparaitre du marché. L’année 2016, verra-t-elle l’explosion de Windows 10,  rendez-vous en fin d’année prochaine .


 

Autres chiffres qui peuvent aussi intéresser c’est celui des moteurs de recherche utilisés que se soit sur Desktop ou à partir des mobiles dominé par Google

Desktop Search Engine Market Share – January, 2015 to November, 2015

 

deskto search

Search Engine Total Market Share
Google – Global 66.44%
Baidu 12.53%
Bing 9.82%
Yahoo – Global 8.84%
AOL – Global 0.70%
Ask – Global 0.22%
Lycos – Global 0.01%
Excite – Global 0.00%

 

Mobile/Tablet Search Engine Market Share – January, 2015 to November, 2015

 mobilesearch

Search Engine Total Market Share
Google – Global 92.34%
Yahoo – Global 5.14%
Bing 1.84%
Baidu 0.34%
Ask – Global 0.07%
AOL – Global 0.02%

 

Source : https://netmarketshare.com